Fermeture de 26 magasins Galeries Lafayette : la liste complète

Entrée fermée des Galeries Lafayette avec porte métallique partiellement baissée

Vingt-six points de vente Galeries Lafayette sont officiellement visés par une fermeture dans plusieurs régions françaises. Cette décision découle d’une réorganisation stratégique annoncée par la direction, affectant notamment des établissements de taille moyenne en dehors des grandes métropoles.

Les listes des magasins concernés, les mesures de sauvegarde prévues pour les salariés et les réactions des collectivités locales font désormais l’objet d’une attention particulière. Le calendrier des fermetures, ainsi que les solutions envisagées pour chaque site, évoluent au fil des discussions avec les représentants du personnel et les autorités compétentes.

Galeries Lafayette : comprendre les raisons d’une fermeture en série

Le couperet tombe sur vingt-six magasins Galeries Lafayette. Pour de nombreuses villes moyennes, la nouvelle résonne comme un coup dur, autant pour les habitants que pour les équipes de l’enseigne. À l’origine de cette vague de fermetures, un faisceau de difficultés frappant le groupe Hermione Retail, propriété de Michel Ohayon, personnage déjà connu dans le paysage de la reprise d’enseignes fragilisées (Camaïeu, Go Sport, Gap France). Cette fois, la machine s’enraye sous le poids des créances et d’une rentabilité qui s’étiole sur une partie du réseau exploité sous licence Galeries Lafayette.

Depuis février, Hermione Retail bénéficie d’une procédure de sauvegarde décidée par le tribunal de commerce de Bordeaux. Ce dispositif vise à mettre un frein à la pression des créanciers, tout en donnant une chance à l’entreprise de se redresser. La filiale Hermione People & Brands, vitrine commerciale de la Financière Immobilière Bordelaise, n’est pas parvenue à inverser la chute de la fréquentation dans de nombreux magasins en région. Charges fixes qui pèsent trop lourd, concurrence féroce du commerce en ligne, pouvoir d’achat en berne : l’équilibre de ces points de vente vacille jour après jour.

Il faut le préciser : ces établissements ne sont pas exploités en direct par le groupe Galeries Lafayette. Ils fonctionnent sous franchise, ce qui réduit la marge d’action du siège. Cette onde de choc concerne principalement des magasins rachetés ces dix dernières années par Michel Ohayon, souvent implantés dans des centres-villes déjà fragilisés par la vacance commerciale. L’avenir des salariés, la possibilité de reprises, tout demeure incertain alors que les acteurs historiques se cherchent un nouveau souffle face à la montée du e-commerce et à la multiplication des enseignes spécialisées.

Quels sont les magasins menacés ? La liste complète des 26 sites concernés

La récente annonce cible vingt-six magasins Galeries Lafayette opérés par Hermione Retail, filiale du groupe dirigé par Michel Ohayon. Ces points de vente, majoritairement installés au cœur des villes, incarnent la difficulté à maintenir une activité rentable dans le contexte actuel. Le phénomène s’étend de l’Atlantique au Sud-Est en passant par plusieurs régions centrales.

Pour donner un aperçu précis, voici la liste des villes où les magasins Galeries Lafayette sont concernés par cette menace de fermeture :

  • Pau
  • Libourne
  • Cannes
  • Bayonne
  • Toulon
  • Tarbes
  • Rouen
  • Niort
  • Montauban
  • Lorient
  • Chalon
  • Caen
  • Chambéry
  • Besançon

Ce panorama illustre l’ampleur du choc pour des territoires où ces magasins tenaient une place centrale, tant sur le plan économique que social. Si ces fermetures devaient se confirmer, elles laisseraient des centres-villes privés d’un repère commercial majeur, accentuant encore la fragilité de l’offre locale. L’avenir de ces adresses dépendra désormais de la capacité à séduire d’éventuels repreneurs, dans un marché où le modèle des grands magasins généralistes n’a plus la même attractivité qu’autrefois.

Avis de fermeture permanente affiché dans la vitrine des Galeries Lafayette

Mesures de sauvegarde et perspectives : ce qui pourrait changer pour les salariés et les clients

La mise en place de la procédure de sauvegarde par Hermione Retail place les 26 magasins Galeries Lafayette concernés sous la protection du tribunal de commerce de Bordeaux. Cette étape offre un répit temporaire, destiné à réorganiser l’activité, éviter la faillite et préserver ce qui peut l’être du tissu commercial existant.

Côté salariés, l’incertitude domine. Ils attendent désormais l’élaboration d’un plan de sauvegarde capable de dessiner des solutions concrètes. Plusieurs scénarios sont sur la table :

  • Poursuite temporaire de l’activité dans certains magasins, le temps de trouver un repreneur ou de vendre les stocks
  • Reclassement des employés au sein d’autres entités du groupe, si cela s’avère possible
  • Recherche d’investisseurs ou de repreneurs locaux, avec l’appui des collectivités ou d’acteurs privés

Du côté des clients, la question de la continuité de service se pose aussi. Pour l’instant, la procédure de sauvegarde permet la poursuite de l’activité. Mais l’offre commerciale pourrait évoluer : promotions ciblées pour écouler les stocks, changements dans les horaires, ajustement des services… Rien n’est figé. Tout dépendra de l’issue des discussions devant le tribunal de Bordeaux et de la réussite d’Hermione Retail à rassurer créanciers et partenaires.

Derrière la situation de ces 26 magasins, c’est tout le modèle du commerce de centre-ville qui s’invite au débat. Les défaillances récentes de Camaïeu ou Go Sport rappellent à quel point la distribution spécialisée traverse une zone de turbulence. Pour les Galeries Lafayette en région, la partie reste ouverte. Le scénario final, lui, s’écrira dans les semaines à venir, au fil des négociations et des décisions de justice. Impossible de prédire aujourd’hui quelle silhouette auront demain ces rues commerçantes privées de leur locomotive historique.